ヴイーヴル

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ヴイーヴル(Vouivre)は、主にフランスに伝わるドラゴンの一種。イングランドで伝えられるワイヴァーン(Wyvern)のフランス版であるといわれる[1]。名前はラテン語でマムシ(クサリヘビ)を意味する vipera から派生[2]。ニヴェルネー地方では、ウィーヴル(Wivre)または、ギーヴル(Guivre)と呼ばれ、ヌヴェール(フランス中部の都市)周辺の地方ではウイヴルとして知られている。

ギーヴルとは、ドラゴンに似た神話上の生物である。伝説では、毒の息を持つ蛇のような生き物として描かれ、中世のフランスの田園地帯を徘徊していたそうである[3]。「guivre」(wurm、wyvern(これに由来する)[4]あるいは蛇(serpent))と「givre」は、より一般的な言葉「ヴィーヴル(vouivre)」のスペルバリエーションである。ヴイーヴルは、フラン・コントワでは、古いフランス語の ギーヴル(guivre)に相当する言葉だ。これらの語形はすべて、英語のviperと同様に、最終的にはラテン語のvīperaに由来する[5]

ヴイーヴルはヨーロッパの多くの国で見られる伝説上の生き物で、通常は二足歩行のドラゴンや翼のある蛇の姿をしている。額に宝玉をつけているといわれる。紋章学ではギーヴルとも呼ばれる。

語源

1150年頃7wivre(「蛇」[6])と記録され、その後13世紀後半にvuivre[7]、1636年にguivre(「炎をあげて飛ぶ蛇、ヴイーヴル[8]」)、1834年にvouivre(「竜、幻の怪物」、スイスとジュラで広まる。中央・東部の方言ではvivre[9];voivre[10]); 1904年 vouivre[11]と呼ばれた。19世紀には、現在知られているような「竜、幻の怪物」という意味で使われるようになった。

これはguivreの方言的な異形語[12]で、1100年頃にはviper, snake(La Chanson de Roland, edition J. Bédier, 2543: serpenz e guivres, dragun e averser) として、さらに 13世紀には (Le rôle d'armes Bigot, 205 in Braust, p.214) として記録されたもので ある。287: a une vuivre... de travers el Kief)、1581年の紋章学ではguivre[13]、19世紀には現在のドラゴン、幻の怪物の意味で使われている。

ヴイーヴルの語意は17世紀頃に現れたが、現在の意味はロマン主義が中世風を再び流行させた19世紀以降のものである。この言葉には、ロレーヌ、ブルゴーニュ、フランシュ・コンテ、ジュラ、スイスに特有の言語学的地域性がある。

この言葉は古典ラテン語のvipera(「毒蛇」)が、[w]に含まれる多くのゲルマン語の影響を受けて*wiperaに変化したものに由来する(古高ドイツ語wipera参照、それ自体ラテン語viperaから借用[14])。英語ではワイヴァーンという。

派生した形容詞(ヘラルドリー)

この概念を指す形容詞の意味には、ある種の曖昧さがある。

現代の参考書では、紋章学上の形容詞「guivré」と「vivré」の意味として、形容詞「guivré」の意味1と2、形容詞「vivré」の意味3の3種類を挙げている。しかし、1762年版のアカデミー・フランセーズ辞典では、ギーヴル(guivré)の下に「ヴイーヴル(vivré)」と表記されている。

また、リトレでは「ギヴレ(givré)」の同義語として「ギヴレ(guivré)」という形が見られる。したがって、「反訳」辞典に書かれていることとは逆に、「ギヴレ(givré)」は「ギヴレ(guivré)」の古い同義語であり、その類義語ではない、と言うことができる要出典

  1. 銅製の頭を装飾
  2. 1つまたは複数のギーヴルを装飾。
  3. ギーヴルの尾を思わせるような、のこぎり歯状または波状のエッジを持つ作品。

ヴイーヴルとワイヴァーン

ヴイーヴルとワイヴァーンは、言語によって定義が決して同じことを言い表しているわけではないので、まったく同じ生き物というわけではないようだ。以下の定義は、多数のフランス語と英語の辞書を比較することで作成されたものである。それぞれ異なることが分かる。

フランス

民話や紋章学では、ヴイーヴルは蛇の体とコウモリの翼を持つ宝物を守る幻の蛇とされる。


Dans les contes populaires et en héraldique, la vouivre est un serpent fantastique préposé à la garde d'un trésor possédant un corps de serpent et des ailes de chauve-souris. Elle possède souvent une escarboucle.

On retrouve la figure de la vouivre dans la littérature. Marcel Aymé décrit dans La Vouivre une jeune femme nue vivant au milieu des marais et protégeant un énorme rubis. Cédric Vincent mélange les deux versions : il imagine la vouivre comme un esprit lié à l'eau, qui se présente aux humains sous l'aspect d'une femme lorsqu'elle est heureuse, d'un dragon à deux pattes lorsqu'elle est en colère. Par analogie, Henri Vincenot donne le nom de vouivre au réseau souterrain des courants tellurique, dans son ouvrage Les Étoiles de Compostelle[15]. Bernard Clavel a écrit un conte sur la vouivre, présent dans le recueil Légendes des lacs et des rivières.

Vouivre, en franc-comtois, est l'équivalent du vieux mot français « guivre », qui signifie serpent et qui est resté dans le langage du blason. La vouivre franc-comtoise est cependant plus proche d'un serpent géant, possédant un rubis sur le front en guise d’œil.

Anglais

Dans les contes populaires et en héraldique, la wyvern est un serpent fantastique possédant deux pattes, deux ailes et une queue hérissée de pointes.

En héraldique anglaise, c'est un dragon ailé à deux pattes.

Italien

[[Fichier:Blason famille it Visconti.svg|thumb|left|150px|Une guivre (blason des Visconti).]] 100px|thumb|Le « biscione », symbole de la ville de Milan.

En héraldique, la « guivre » est un serpent en pal ondoyant, engloutissant un enfant (l'« issant »). Elle est assez répandue en héraldique italienne, notamment à Milan où elle représente le symbole de la famille Visconti.

Une légende veut qu'Ottone Visconti, alors commandant dans la croisade de 1187, prit ce symbole sur l'étendard d'un Sarrasin qu'il avait vaincu. Il rapporta ce trophée à Milan qui devint l'un des symboles de la ville, sous le nom de biscione, bisson en dialecte milanais (de la langue lombarde occidentale), qui est l'augmentatif masculin du mot italien féminin biscia, qui signifie « couleuvre ». Une autre légende veut que vers 1200, ce fut un autre Visconti qui tua un serpent ou dragon qui terrorisait les habitants.

Ce symbole a été repris sur l'écusson de la marque d'automobiles Alfa Romeo fondée à Milan, sur les maillots de l'équipe de l'Inter Milan et par la société Fininvest de Silvio Berlusconi avec une légère modification (l'enfant est remplacé par une fleur).

En héraldique, « guivre » n'est pas synonyme de « vouivre », ce dernier étant un serpent fabuleux.

Aspects folkloriques

Vivacité des légendes

Monstre folklorique, la vouivre fait pourtant partie intégrante, depuis des siècles, du patrimoine de plusieurs pays européens (Angleterre, France, Suisse notamment).

Souvent les traditions perdent, même en Franche-Comté, le réel noyau de la légende. Il n'y a plus depuis la seconde moitié du テンプレート:S- d'histoires rapportées oralement à propos d'une Vouivre ou d'une personne qui a tenté de s'emparer de sa pierre précieuse (escarboucle). Mais ce qui demeure surtout sont les noms des lieux-dits, dérivés de Vouivre.

Tous les vingt ans depuis 1888[16] se célèbre à Couches la fête de la « Vivre », en l'honneur d'un monstre qui semait la terreur depuis son apparition à l'hiver 1328 au lieu-dit "Les Breux"[17]. La prochaine fête sera en 2028 (soit 700 ans après l'apparition du monstre).

La fontaine à chagrin entre Lacrost et Préty en Saône-et-Loire porte le souvenir de la vouivre de Lacrost[18].

Une vouivre figure sur le drapeau de l'Ajoie, un district du canton du Jura en Suisse. La tradition de la vouivre, appelée voivre en comtois, y est plutôt vivace[19]. Bien que considérée dans la région comme une « vouivre », la créature ressemble plutôt à un basilic.

Toujours en Suisse, le village de Saint-Sulpice (canton de Neuchâtel) possède une Vouivre sur son héraldique. La légende de la Vouivre, ou de la Vuivre selon les textes, raconte comment le monstre, empêchant aux commerçants de se rendre en Bourogne, est défait par le valeureux Sulpy Reymon. En l'honneur de son sauveur, le village prendra son nom [20]テンプレート:,[21].

L'escarboucle ou l'œil unique

De nombreuses vouivres sont représentées comme une sorte de dragon ailé qui porte une escarboucle sur le front. Cet œil, une gigantesque pierre précieuse, est parfois caché dans les roseaux des berges d'une rivière ou d'un lac tandis que la vouivre y pêche, et peut être subtilisé par un voleur audacieux.

Cette pierre a fasciné les hommes. Leur convoitise se retrouve dans de nombreuses légendes de nos provinces et les amène à la tuer pour s'emparer du diamant comme dans les contes similaires du Cantal, du Puy-de-Dôme, de Vienne, de Basse-Normandie, de Bresse, du Revermont… Paul Sébillot, dans Le Folklore de France, a recensé beaucoup de légendes ainsi qu'Henri Dontenville dans son Histoire et géographie mythiques de la France.

À Brétigny en Côte-d'Or, « Lai Sarpan du Bois du Roz » avait une couronne sur la tête, un œil de diamant, des écailles brillantes et sonores et un anneau à la queue.

Dans le conte, Le Serpent au diamant, le bûcheron qui dérobe l'escarboucle apprend de la bouche du roi qu'elle a le pouvoir de transformer le fer en or.

Dans les montagnes des Alpes et du Jura, un serpent volant aux proportions énormes, appelé vouivre, portait sur sa tête une aigrette ou couronne étincelante, et sur le front un œil unique, diamant lumineux qui projetait une vive lumière que l'on voyait de très loin. Lorsqu'elle voltigeait avec bruit de mont en mont, une haleine de flammes et d'étincelles sortait de sa bouche.

Selon la légende, on voyait jadis dans les forêts de Luchon de grands serpents qui avaient une pierre brillante sur le front.

La « Male Beste » des bords de la Garonne est aussi dotée au front d'un seul œil.

Une apparence variable selon les régions

Les serpents volants ne sont pas rares. Tels ceux du château de la Fraudière à Jouhet (Côte-d'Or) et de Presly (Cher), la serpente volante du château de Rosemont à Luthenay-Uxeloup (Nièvre), la couleuvre volante du château de la Motte-Chevagnes (Allier) entre autres.

Toutefois, la vouivre peut avoir d'autres formes : on conte que les habitants du Valais se débarrassèrent d'un monstrueux serpent nommé la Ouïvra qui enlevait les bestiaux de la montagne de Louvye. La Ouïvra avait une tête de chat sur un corps de serpent.

Dans le Berry, un grand serpent de quarante pieds de longueur se réveillait de temps à autre ; sa tête était celle d'un homme.

En Vendée, la fée Mélusine, trahie par son amant, s'envole sous la forme d'un gigantesque serpent ailé en ordonnant que le huitième de ses dix fils soit tué pour mettre fin aux guerres ravageant le pays.

Dans le Mâconnais, on parle de la bête Faramine, monstre « faramineux » qui volait d'un coup d'aile de la roche de Solutré jusqu'à Vergisson, ou bien encore de Thouleurs jusqu'à la pierre de la Wivre du mont Beuvray. Toutefois, la Bête Faramine de Vergisson, qu'on appelle aussi « le Peteu » a perdu tout caractère reptilien : elle est présentée comme un oiseau gigantesque, du moins en apparence, puisque, une fois tuée et plumée, la bête ne s'avère pas plus grosse qu'un poulet[22]. La bête Faramine est aussi connue dans le Poitou où on l'orthographie « bête Pharamine ».

Le « Dard » du sud de la Gâtine avait le corps d'un serpent à queue très courte et quatre pattes, une tête de chat et une crinière tout le long du dos. Son sifflement faisait peur. Lorsqu'il était attaqué, il mordait cruellement, mais il n'était pas venimeux. Cependant, il avait coutume de téter les vaches.

L'eau

La forme du serpent pourrait peut-être rappeler celle des méandres d'une rivière sauvage ; l'élément aquatique est en tout cas très fréquent dans les légendes de vouivre

George Sand décrit dans Légendes rustiques le Grand Serpent des étangs de la Brenne, près de Saint-Michel-en-Brenne. À Gargilesse, lieu de prédilection de George Sand, la Vouivre prend le nom de Gargelle.

En Vendée, la Vouivre hantant le Grand Etier et la Vie est décrite comme « une forme longue et gracieuse, qui semble hésiter entre un corps de femme et de serpent, se baigne en sirène et se meut dans l'eau mieux qu'une anguille ».

Les légendes locales gardent le souvenir de la vouivre de Blamont (Doubs) qui lavait ses ailes brillantes à la source de la Fuge, de celle qui hantait les forêts du mont Bleuchin (Doubs), de celle de Gemeaux (Côte-d'Or) qui se baignait dans la fontaine Demelet, de celles encore de Couches-les-Mines (Saône-et-Loire), de Vitteaux (Côte-d'Or), de l'étang Vaudin à la Roche en Brenil (Côte d'Or), de Beaulon (Allier), de Fleury-sur-Loire (Nièvre). Le folklore du Valais associe la vouivre aux nombreux lacs présents dans cette région[23].

Apparitions annuelles et trésors

Très souvent, la vouivre veille sur les trésors souterrains comme le montrent de nombreuses légendes du Nivernais. À Moraches, on conte qu'un serpent gardien d'un trésor, ne sortait qu'une fois l'an pour aller boire.

Sous la pierre de Vaivre du mont Beuvray, la vouivre sortait de terre une fois l'an, à Pâques, et étalait ses trésors au soleil.

Pour son roman La Vouivre, Marcel Aymé s'est vraisemblablement inspiré de la légende de la vouivre d'Avoudrey. Outre l'escarboucle, la créature porte une couronne de perles sur la tête, descend à minuit, le soir de Noël, au moment où, dans l'église, on chante matines, et vient boire à la fontaine voûtée du village. Elle pose alors un instant son escarboucle et sa couronne au bord de la source.


Dans la culture populaire

Dans les jeux vidéos et jeux de rôle, la vouivre est souvent désigné par son nom anglais francisé, la wyverne. À noter aussi que, dans les diverses représentations modernes du dragon, dans des médias comme le cinéma avec Harry Potter, les séries avec Game of Thrones ou encore les jeux vidéo avec Skyrim, le physique donné à la créature est alors plus proche de la Vouivre du fait du nombre de pattesテンプレート:Référence nécessaire.

Littérature

  • Dans Le Pape des escargots d'Henri Vincenot, le héros se déplace en suivant les chemins de la vouivre, les chemins qui serpentent dans les campagnes, ce que font traditionnellement tous les pèlerins.
  • La Vouivre, roman de Marcel Aymé
  • L'Œil de la Vouivre, d'Édith Montelle aux éditions Slatkine, Genève, 2007 (réédition enrichie et illustrée du livre paru à la Nuée bleue en 1998).
  • La Tentation du capitaine Lacuzon, pièce de théâtre de Monique Lancel aux éditions de l'Harmattan, Théâtre des Cinq Continents, 2014 ISBN 978-2-343-03622-9
  • テンプレート:Ouvrage
  • L'Étrange Vie de Nobody Owens, Neil Gaiman
  • L'Assassinat de la vouivre, nouvelle, dans Les Rustiques de Louis Pergaud
  • La Vouivre encéphale, d’Alice Massénat, éd. Les Hauts-Fonds, 2011.
  • La nuit de la Vouivre, La Clef d'Argent, 2017 ISBN 979-10-90662-42-1, Prix Masterton 2018, Jean-Pierre Favard.
  • Layla, Bande dessinée parue aux éditions Dargaud le 14/09/2018, scénario : Jérémy, Dessin : Mika.
  • Mireille Calmel utilise la légende de la vouivre dans sa série romanesque, Le chant des sorcières, XO éditions, 2008, 2008, 2009.

Adaptations cinématographiques

Autres

Voir aussi

解説と習性

ギーヴルは、蛇のような長い体と竜の頭を持っていると言われていた。後足はあっても目立たない。また、ギーヴルの額には角があったという記述もある[24]。地元フランスでは、非常に攻撃的な生き物として知られ、時には挑発されなくても襲ってくることがあった[25]。ギーヴルは、裸の人間が怖くて、顔を赤らめて目をそらしていた[26]。ヨーロッパの資料では、池や湖のような小さな水域、森林、湿った場所などに生息していると示されている[27]

ヴイーヴルは、蝙蝠の翼を持った[2]、上半身は女性、下半身は蛇の姿で[1][2]、宝石(ダイヤモンド、あるいはガーネット(ザクロ石))の瞳を持つとされる[28][29][30]。普段は地底に棲んでおり、宝石の瞳を明かりにしていると言う[30]。 また、ヴイーヴルには雌しかいないとも言われる[30]

フランスのフランシュ・コンテ地方においては、ヴイーブルはジュラ山脈でよく見られ[2]、無人の城を棲家としていた[1][31]。移動時には額の真ん中にあるダイヤモンドを目の代わりにしていたという。水を飲むときにダイヤモンドを外し、水辺に置いた。もし人間がそのダイヤを盗めたら世界一の権力者になれると伝えられている。しかしダイヤを額に着けていないヴイーヴルを見た者はいないという[28]。この伝承は、宝を守るドラゴン伝承の類型であり[2][32]、ギリシア神話のラドン伝承に近いが、キリスト教の竜退治伝承から来たものではない[32]

後世では、蝙蝠の翼と鷲の足と蛇の尾を持ち、額にガーネットをはめ込んだ美女の精霊とされた[2](要出典範囲, 姿についてはメリュジーヌ伝承を強く受けているものと考えられている, 2017年1月7日 (土) 11:45 (UTC))が、メリュジーヌがヴイーヴルの種族に属しているという節もある[33]。紋章に描かれるヴイーヴルには、その口に子供をくわえたものがみられる。この場合のヴイーヴルは、メリュジーヌと同様の母性的な存在とみなされている[2]

ラ・ギーヴル

ドル家のサムソンは、小さな竜のような生き物(通称「ラ・ギーヴル」)と司祭との出会いに立ち会った。サムソンは信者の一団を引き連れて聖スリオを訪ねてきたのだ。スリオは貧乏だったが、一行のためにできるだけ食事を提供しようとした。ある司祭は、食事の質の低さに不安を覚え、パンを一個取って衣の下に隠した。ほとんど瞬時に彼は痙攣し始め、スリオは彼の胸元を引き裂いて、男が何をしたかを見た。彼は司祭を諭すと、衣の中から恐ろしい蛇のような生き物を取り出した。そこで、スリオはそれを祓い、別の男にガロットの屋上からそれを投げさせることを強要した[34]

ヴイーヴル

ギーヴルはヴイーヴルとも呼ばれ、この言葉は同義語になっている。例えば『Drac』において。『The Drac: フランスの龍と悪魔の物語』では、ヴイーヴルは、まばゆいばかりのの鱗を持つ女性の生物として描かれ、ヴイーヴルが飛ぶと音を発する、とされている。ヴイーヴルは貪欲で、頭には真珠を冠し、尾には金の指輪をした姿で描かれている要出典、September 2019。この物語に登場する獣は、ほとんど洞窟の中にいて、数分間だけ水浴びをするために出てくる要出典、March 2012

『フランシュ・コンテの物語と伝説(Contes et légendes de Franche-Comté)』によると、ヴイーヴルは巨大な蛇のようなユニークなドラゴンであり、額にルビーをつけ、それを目にしているとされている。

私的解説

伝承上でのヴイーヴルは「宝を守るドラゴン」の一形であり、身に(特に額に)宝石をまとっている、と考えられているようである。

「ラ・ギーヴル」の伝承より、ヴイーヴルがパン(小麦)の豊穣に関連した女神であった片鱗が垣間見えるように思う。また、「水浴び」をする点に水の女神であった片鱗も窺えるのではないか。そして、全体的に見て「蛇の女王」的なヴイーヴルの姿は、山岳地帯の民間伝承に良く残されてるように思う。アルメニアの神話にあるヴィシャップというドラゴンは語源的にもヴイーヴルに近いもののように思う。これらの点から、ヴイーヴルには「山の女神」としての性質もあるように思う。また、「子供を口にくわえる図」などは、人身御供を求める女神でもあったことが示唆されるように思う。

参考文献

  • Wikipedia:ヴイーヴル(最終閲覧日:22-10-06)
    • 竹原威滋・丸山顯德編著, 世界の龍の話, 三弥井書店, 世界民間文芸叢書 別巻, 1998-07-10, 初版, isbn:978-4-8382-9043-7
      • 桜井 (1998a):桜井由美子「フランス 2 ヴイーヴル蛇のダイヤモンドの目 フランシュ・コンテ地方」pp. 176-177。
      • 桜井 (1998b), 桜井 (1998b):桜井由美子「フランス 3 ヴイーヴル蛇の額のダイヤモンド ブレス地方」p. 177。
      • 桜井 (1998c), 桜井 (1998c):桜井由美子「フランス 解説」pp. 189-190。
    • 松平俊久, 蔵持不三也監修, 図説ヨーロッパ怪物文化誌事典, 原書房, 2005-03, ヴイーヴル, pagespp. 203-204, isbn978-4-562-03870-1
    • ローズ・キャロル, 松村一男監訳, 世界の怪物・神獣事典, 原書房, シリーズ・ファンタジー百科, 2004-12, ヴイーヴル, pagep. 58, isbn:978-4-562-03850-3
  • Wikipedia:Guivre(最終閲覧日:23-01-11)
    • Dragons: A Natural History, https://archive.org/details/dragonsnaturalhi00kar, =registration, Shuker Karl, Barnes & Noble Books, New York, 2003
    • Giants, Monsters, and Dragons, Rose Carol, W. W. Norton & Company
    • All The Year Round, Dickens, Charles, 1864, Oxford University, volumeX, issue:227–250

関連項目

参照

  1. 1.0 1.1 1.2 ローズ, 松村訳 (2004), p. 58。
  2. 2.0 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 松平 (2005), p. 204。
  3. Shuker, 2003, p16
  4. wyvern, Oxford English Dictionary, Oxford University, 1989|ur, http://dictionary.oed.com/cgi/entry/50277927?query_type=word&queryword=wyvern, 2009-05-29
  5. viper, Oxford English Dictionary, Oxford University, 1989, http://dictionary.oed.com/cgi/entry/50277927?query_type=word&queryword=viper, 2009-05-29
  6. Conte de Floire et Blancheflor, éditions J.-L. Leclanche, 1869
  7. Médicinaire liégeois, éditions J. Haust, p. 104, ligne 263
  8. Monet
  9. Walther von Wartburg, FEW, t. 14, p. 487b
  10. Joinville, Vie de Saint Louis, éditions N. L. Corbett, § 217
  11. Nouveau Larousse illustré
  12. Site du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales : étymologie de vouivre
  13. Bara, Le Blason des Armoiries, Lyon, p. 220
  14. Site du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales : étymologie de guivre
  15. テンプレート:Ouvrage
  16. Couches sur Bourgognes Tourisme
  17. PLU de Couches
  18. oda.chez-alice.fr > La Bourgogne au fil des temps
  19. テンプレート:Lien web.
  20. テンプレート:Lien web
  21. テンプレート:Lien web
  22. Voir à ce propos Le Peteu de Vergisson ou la bête faramine (légende mâconnaise du テンプレート:S-), Mâcon, Protat 1966. In-4 oblong, 42 pp.
  23. テンプレート:Article
  24. Rose, p159
  25. Rose, p159
  26. Shuker, 2003, p17
  27. Rose, p159
  28. 28.0 28.1 桜井 (1998a), p. 177。
  29. 桜井 (1998b), p. 177。
  30. 30.0 30.1 30.2 松平 (2005), p. 203。
  31. 桜井 (1998a), p. 176。
  32. 32.0 32.1 桜井 (1998c), p. 189。
  33. 松平 (2005), pp. 203-204。
  34. Dickens, 1864, p319